Les troupes américaines au Moyen-Orient sont en état d'alerte maximale. L'Iran et ses alliés menacent de représailles suite aux récentes escalades de tensions. L'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies à Genève, Ali Bahreini, a déclaré à Euronews le 19 juin que Téhéran attaquerait les États-Unis si Washington "franchissait les lignes rouges".
Bien que l'Iran n'ait pas encore mis à exécution sa menace depuis la frappe américaine sur ses installations nucléaires, il continue de concentrer sa réponse militaire sur Israël, en représailles à l'attaque israélienne du 13 juin contre son programme nucléaire.
Cependant, les responsables iraniens ont redoublé de menaces de représailles contre les États-Unis. "M. Trump, le joueur, vous pouvez commencer cette guerre, mais nous serons ceux qui la termineront", a déclaré Ebrahim Zolfaqari, porte-parole du quartier général militaire central iranien Khatam al-Anbiya, dans une déclaration vidéo enregistrée lundi.
Peu après les frappes américaines, le président Donald Trump a averti les dirigeants iraniens que le moment était venu de faire la paix, "sinon, les futures attaques seront bien plus importantes", a-t-il déclaré lors d'une allocution présidentielle depuis la Maison Blanche samedi.
Le lendemain, il a évoqué l'idée d'un "changement de régime" en Iran sur sa plateforme de médias sociaux Truth Social.
Où et comment l'Iran pourrait-il attaquer les États-Unis ?
La plupart des experts militaires occidentaux s'accordent à dire que le scénario le plus probable est que l'Iran attaque les bases militaires américaines dans la région. Le Corps des Gardiens de la révolution islamique iranien a déjà déclaré dimanche que l'origine de l'avion américain "a été identifiée et qu'il est sous surveillance", soulignant que les bases américaines dans la région "ne sont pas une source de force, mais un point de vulnérabilité accrue".
Les Houthis, alliés de l'Iran, menacent aussi
Les Houthis, alliés de l'Iran au Yémen, ont également déclaré samedi qu'ils cibleraient les navires américains en mer Rouge si Washington participait à une quelconque action contre l'Iran. La situation reste donc extrêmement tendue et volatile.