Les déclarations d'Islam Slimani, international algérien aux 102 sélections, sur la question des joueurs binationaux ont suscité une vive controverse. Dans le podcast Kampo, l'attaquant a exprimé son point de vue tranché sur ce qu'il considère comme un manque de loyauté envers le pays d'origine.
« On ne choisit pas l'Algérie »
Slimani a déclaré : « On ne choisit pas l’Algérie. Si tu es né en France, que tu as vécu en France, joue pour la France ! Pourquoi tu jouerais pour l’Algérie ? » Ces propos ont ravivé un débat sensible et récurrent dans le football algérien, où de nombreux joueurs sont issus de la diaspora.
Une règle stricte pour les sélections ?
L'ancien joueur de Brest propose une solution radicale : « Pour moi, il faut mettre une règle : on t’appelle une fois, tu viens, si tu ne viens pas, tu n’es plus sélectionné. » Il justifie cette position en soulignant l'importance de l'engagement et de l'amour du pays.
Un hommage à Yacine Adli
Paradoxalement, Slimani a tenu à saluer le choix de Yacine Adli, joueur du Milan AC, qui a opté très tôt pour l'équipe de France. « Je le respecte ! C’est un vrai Algérien. Footballistiquement il veut la France, eh bien laisse-le. Il a assumé. Quand tu assumes, tu es un homme. Un vrai homme », a-t-il déclaré.
Le débat continue
Les propos de Slimani ont divisé l'opinion publique, certains soutenant sa vision patriotique, tandis que d'autres critiquent son manque d'ouverture envers les joueurs binationaux. Ce débat met en lumière les complexités de l'identité et de l'appartenance dans le football moderne.
- Le rôle de la diaspora dans le football algérien
- Les critères de sélection en équipe nationale
- L'importance de l'identité et de l'engagement