L'affaire Jubillar continue de susciter des rebondissements. La demande de nouvelles fouilles formulée par Maître Pauline Rongier, avocate de la partie civile, a été rejetée par la justice. Cette requête visait à explorer une zone boisée située à environ 40 kilomètres du domicile du couple Jubillar, suite à la détection d'un point GPS du téléphone de Cédric Jubillar à cet endroit la nuit de la disparition de Delphine Jubillar.
Malgré l'insistance de l'avocate, qui représente une amie proche de Delphine Jubillar, la présidente de la cour d'assises du Tarn a refusé d'engager des investigations supplémentaires. Aucune motivation n'a été fournie pour justifier ce refus, suscitant la déception de Maître Rongier, qui regrette que cette piste n'ait pas été approfondie avant l'ouverture du procès.
Un point GPS négligé ?
Le point GPS en question, relevé à 3h21 du matin dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, avait déjà été écarté par les enquêteurs. Bien que des constatations aient été effectuées sur place par les gendarmes, aucune fouille n'a été entreprise à Mirandol-Bourgnounac. Cette zone boisée, selon Maître Rongier, pourrait receler des informations cruciales pour retrouver le corps de Delphine Jubillar.
Le procès approche
Le procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse, doit s'ouvrir le 22 septembre. Dans ce contexte, Maître Rongier entend bien renouveler sa demande de fouilles lors de l'audience, se basant sur le Code de procédure pénale. Son objectif principal reste de retrouver le corps de Delphine Jubillar, afin d'apporter des réponses à ses proches et de faire éclater la vérité.
L'affaire Jubillar reste donc entourée de mystère et de questions sans réponses, quatre ans après la disparition de l'infirmière. L'ouverture du procès sera un moment crucial pour tenter de faire la lumière sur cette affaire complexe et douloureuse.