Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réaffirmé son opposition catégorique à la création d'un État palestinien lors d'une cérémonie de signature d'un accord visant à accélérer le développement de la colonie israélienne de Maale Adumim, en Cisjordanie occupée. Cette déclaration a provoqué une onde de choc dans la région et au-delà, suscitant de vives réactions de la communauté internationale.
Extension de la Colonie de Maale Adumim: Un Obstacle Majeur
M. Netanyahu a signé un accord pour faire avancer le projet d'expansion de la colonie, qui, selon les critiques, couperait la Cisjordanie en deux, rendant pratiquement impossible la création d'un futur État palestinien viable. Le plan prévoit la construction d'environ 3 400 logements sur un terrain sensible situé entre Jérusalem et Maale Adumim.
«Il n'y aura pas d'État palestinien»
«Nous allons tenir notre promesse qu'il n'y aura pas d'État palestinien. Cet endroit nous appartient», a déclaré M. Netanyahu lors de l'événement. Il a également annoncé son intention de doubler la population de la ville.
La colonie, située sur une parcelle de terrain de 12 km² à l'est de Jérusalem, est connue sous le nom de «East 1» ou «E1». Son développement couperait une grande partie de la Cisjordanie de Jérusalem-Est occupée, tout en reliant des milliers de colonies israéliennes dans la région. Jérusalem-Est revêt une importance particulière pour les Palestiniens, qui la considèrent comme la capitale de leur futur État.
Réactions Internationales et Légalité des Colonies
Toutes les colonies israéliennes en Cisjordanie, occupée depuis 1967, sont considérées comme illégales au regard du droit international, qu'elles aient ou non l'autorisation de planification israélienne.
Cette annonce intervient dans un contexte de tensions croissantes et de préoccupations croissantes quant à la perspective d'une solution à deux États. La position ferme de M. Netanyahu risque d'exacerber davantage les tensions et de compliquer les efforts de paix dans la région.