Donald Trump a créé la stupeur lors d'une récente conférence de presse en suggérant que l'Alaska était... russe ! Cette déclaration surprenante, faite alors qu'il annonçait le déploiement de la garde nationale à Washington, a suscité l'incompréhension et l'amusement. Trump a affirmé : "C’est embarrassant pour moi d’être ici [pour parler de ce sujet] alors que je vais voir Poutine. Je vais en Russie vendredi."
Or, la rencontre prévue avec Vladimir Poutine doit se tenir en Alaska, un État américain depuis 1867, date à laquelle il a été acheté à la Russie pour 7 millions de dollars. Cette gaffe géographique a d'autant plus interpellé qu'elle intervient dans un contexte de tensions internationales liées à la guerre en Ukraine. Trump a même évoqué la possibilité pour l'Ukraine de céder des territoires à la Russie pour mettre fin au conflit.
Alors, simple lapsus révélateur ou véritable intention de se rendre en Russie ? Trump a réitéré son propos, ajoutant : "Ce sera une grande chose. Nous allons aller en Russie. Ce sera un grand accord. Attendez de voir ce qui arrivera. Vous serez les premiers à savoir." Cette insistance laisse planer le doute sur ses véritables intentions et alimente les spéculations sur sa stratégie diplomatique. La communauté internationale reste en suspens, attendant de voir si cette "Russie" est une simple erreur ou le signe d'un changement de cap majeur dans la politique étrangère américaine.
Par ailleurs, des sources indiquent qu'une réunion "virtuelle" est prévue mercredi entre Donald Trump, les dirigeants européens, ceux de l'OTAN et Volodymyr Zelensky. L'objectif de cette réunion n'a pas été précisé, mais il est fort probable que la situation en Ukraine et les relations avec la Russie soient au centre des discussions.
Les enjeux de la rencontre Trump-Poutine
La rencontre entre Trump et Poutine, qu'elle se tienne en Alaska ou en Russie, suscite de vives inquiétudes. Des observateurs craignent que l'avenir de l'Ukraine ne se joue sans que le pays ne soit invité à la table des négociations. Volodymyr Zelensky a d'ailleurs réagi en affirmant que "toute décision prise sans l'Ukraine est en même temps une décision contraire à la paix".
Les craintes d'un accord secret
- Un échange de territoires pourrait être envisagé.
- L'influence américaine en Europe de l'Est pourrait être remise en question.
- La sécurité des alliés de l'OTAN pourrait être compromise.