Un journaliste d'Al Jazeera, Anas al-Sharif, a été tué à Gaza, suscitant une vive controverse. Selon le directeur de l'hôpital al-Shifa de Gaza, l'incident semble être une attaque israélienne ciblée. Al-Sharif, âgé de 28 ans, a été tué près d'une tente abritant des journalistes à l'extérieur de l'hôpital.
Peu avant sa mort, al-Sharif avait signalé sur X (anciennement Twitter) des bombardements intenses sur Gaza. Sa dernière vidéo capturait les détonations et les éclairs lumineux des frappes.
L'armée israélienne a déclaré qu'al-Sharif était un membre du Hamas et qu'il était impliqué dans des attaques à la roquette contre Israël, affirmant détenir des preuves. Cependant, Muhammed Shehada, analyste à l'Euro-Mediterranean Human Rights Monitor, conteste ces accusations, affirmant qu'il n'y a aucune preuve de son implication dans des hostilités et que son travail consistait à se tenir devant une caméra.
Al Jazeera a dénoncé une campagne d'incitation de l'armée israélienne contre son reporter.
Netanyahu souhaite une fin rapide de la guerre
Par ailleurs, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a souligné la nécessité d'accélérer la capture de la ville de Gaza et de mettre fin à la guerre le plus rapidement possible. Il a également reconnu des lacunes dans la diplomatie publique israélienne concernant la guerre à Gaza, soulignant la nécessité d'adapter les efforts à l'ère numérique.
Défis de la diplomatie publique
Netanyahu a admis que la direction de la diplomatie publique du bureau du Premier ministre n'avait pas de directeur depuis plus d'un an et qu'elle était "coincée dans les années 1980". Il a reconnu que la continuation de la guerre posait des défis importants en matière de diplomatie publique.
La version de l'IDF
L'IDF a confirmé avoir tué Anas Al-Sharif, mais l'a identifié comme un terroriste du Hamas qui travaillait également comme correspondant d'Al Jazeera à l'intérieur de la bande de Gaza.