Chine : Le Dalaï Lama ne choisira PAS sa prochaine réincarnation ! 😱

Anniversaire controversé au Tibet : La Chine s'affirme

La Chine a marqué le 60e anniversaire de la Région Autonome du Tibet (RAT) en réaffirmant son autorité sur la question sensible de la réincarnation du Dalaï Lama. Selon les autorités chinoises, la désignation du prochain Dalaï Lama ne relève pas du Dalaï Lama actuel, mais du gouvernement central.

Gama Cedain, président du gouvernement de la RAT, a déclaré lors d'une conférence de presse à Pékin que la légitimité du titre de Dalaï Lama émane du gouvernement central. Il a insisté sur le fait que la réincarnation doit suivre des principes stricts, notamment la recherche du successeur en Chine, le tirage au sort à partir d'une urne d'or et l'approbation du gouvernement central, conformément aux lois et réglementations du pays.

Cette position réitérée par la Chine souligne sa volonté de contrôler le bouddhisme tibétain et de considérer le Dalaï Lama actuel, lauréat du prix Nobel de la paix 1989, comme un séparatiste. Cette affirmation de pouvoir a suscité des réactions mitigées et soulève des questions sur la liberté religieuse et l'autonomie culturelle au Tibet.

Implications et Controverses

  • Contrôle politique : La Chine cherche à influencer la succession du Dalaï Lama pour assurer la loyauté du bouddhisme tibétain envers le gouvernement chinois.
  • Liberté religieuse : Les critiques dénoncent une violation de la liberté religieuse et du droit des Tibétains à choisir leur chef spirituel.
  • Tensions internationales : La question de la réincarnation du Dalaï Lama reste une source de tension entre la Chine et la communauté internationale, notamment les défenseurs des droits de l'homme et les organisations bouddhistes.

L'avenir du Tibet et de son identité culturelle reste incertain face à cette ingérence persistante dans les affaires religieuses.

Compartir artículo