La tension monte entre la France et l'Algérie! Emmanuel Macron a fermement demandé au gouvernement français de suspendre officiellement l'accord de 2013 concernant les exemptions de visa pour les détenteurs de passeports officiels et diplomatiques algériens. Cette demande, exprimée dans une lettre adressée au Premier ministre François Bayrou et révélée par Le Figaro, marque une escalade significative dans les relations bilatérales.
Pourquoi cette décision radicale?
Selon la lettre présidentielle, cette mesure est motivée par plusieurs facteurs. Macron dénonce le traitement réservé à l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à une lourde peine en Algérie, ainsi qu'au journaliste français Christophe Gleizes, également emprisonné. Il évoque également le non-respect par l'Algérie de ses engagements en matière de politique migratoire et la cessation de la coopération des consulats algériens en France avec les services de l'État.
Des relations déjà tendues
Cette demande de suspension des visas s'inscrit dans un contexte de relations franco-algériennes déjà fragilisées. Le chef de l'État français insiste sur la nécessité pour la France d'agir avec "plus de fermeté et de détermination" face à l'Algérie. Il souligne que le respect mutuel est essentiel dans les relations internationales et que la France doit se faire respecter par ses partenaires.
- Emprisonnement de Boualem Sansal et Christophe Gleizes
- Non-respect des obligations migratoires par l'Algérie
- Cessation de la coopération consulaire
La situation reste à suivre de près, car cette décision pourrait avoir des répercussions importantes sur les échanges diplomatiques et économiques entre les deux pays. L'avenir des relations franco-algériennes semble incertain.