Un séisme majeur au large de la Russie a provoqué des alertes au tsunami dans tout le Pacifique, et la menace existe également en Méditerranée. La Côte d'Azur, en particulier, doit être consciente de ce risque et s'y préparer.
Le risque tsunami en Méditerranée: plus réel qu'on ne le pense
Bien que les tsunamis soient plus fréquents dans l'océan Pacifique (environ les trois quarts des cas), ils peuvent également survenir sur les côtes méditerranéennes. Un exemple historique est le séisme du 23 février 1887, qui a frappé au large de Nice et a provoqué un tsunami sur la Côte d'Azur, avec des vagues atteignant un à deux mètres par endroits. Plus récemment, en 1979, un glissement de terrain a causé un tsunami qui a fait 11 morts à l'aéroport.
Des exercices de préparation sont régulièrement organisés, notamment à Cannes, pour sensibiliser la population et mettre en place des procédures d'évacuation en cas d'alerte. Le message est clair : "Alerte tsunami, évacuez immédiatement le bord de mer".
Séisme en Russie: Un rappel brutal
Le séisme de magnitude 8,8 survenu au large de la péninsule russe du Kamtchatka a servi de rappel brutal de la puissance destructrice des tremblements de terre et des tsunamis. Ce séisme, le plus puissant depuis 2011, a généré des vagues de tsunami qui ont touché plusieurs pays, dont la Polynésie française (avec des vagues de 1,50m) et la Russie (avec des vagues allant jusqu'à 5 mètres près de l'épicentre).
Ce séisme a non seulement secoué le plancher marin, mais l'a également fracturé, libérant une énergie comparable à plusieurs fois celle de la plus grosse bombe atomique jamais explosée. Les scientifiques ne s'attendaient pas à un séisme d'une telle magnitude si tôt, ce qui souligne la difficulté de prédire ces événements naturels.
Conséquences et leçons à tirer
- La nécessité d'une préparation adéquate des populations côtières.
- L'importance des systèmes d'alerte précoce pour minimiser les pertes humaines.
- La prise en compte du risque tsunami dans les plans d'aménagement du territoire.
Même si l'alerte au tsunami a été levée en Polynésie française, des alertes restent en vigueur dans d'autres régions, soulignant la portée mondiale de ces événements et la nécessité d'une vigilance constante.