Rachel Khan et la mission du Keren Hayessod: Un espoir pour les jeunes en difficulté en Israël
Rachel Khan, marraine du Keren Hayessod, a récemment partagé son expérience poignante au sein du centre de réhabilitation Loewestein en Israël. Elle y a découvert une approche de la réhabilitation qui va bien au-delà de la simple réparation physique, touchant l'humain dans sa profondeur.
"Ce n'est pas simplement réparer les corps d'un point de vue uniquement scientifique", explique Rachel Khan. "C'est vraiment une approche de réhabilitation profonde, et éperdument humaine." L'accompagnement psychologique, social et familial est au cœur de cette démarche, permettant aux victimes, en particulier les soldats, de comprendre et de réaliser que leur vie peut continuer à s'écrire après un événement traumatique.
L'objectif ultime est de donner des perspectives pour se relever, tant sur le plan physique que psychologique et mental. Il s'agit de "guérir par une force au-delà du matériel", en offrant un soutien complet et personnalisé aux jeunes en difficulté.
Un engagement personnel et historique
Pour Rachel Khan, son engagement auprès du Keren Hayessod est profondément ancré dans l'histoire du peuple juif. "Nos vies en tant que Juifs sont faites de brisures, de cassures, de failles, et elles sont faites aussi de volonté de se réparer, de se relever", confie-t-elle. Cette mission dépasse l'individuel et résonne avec l'histoire collective.
Face à ces jeunes dont "le parcours est blessé, fracassé par la haine", Rachel Khan exprime une "grande fierté" de voir la résilience et la volonté de continuer d'avancer, de génération en génération. Le Keren Hayessod joue un rôle crucial dans ce processus de reconstruction et d'espoir.