Bolloré Sommé de Racheter Vivendi ! Le Gendarme Boursier Frappe Fort !

Coup dur pour Vincent Bolloré et Vivendi ! L'Autorité des Marchés Financiers (AMF) a ordonné au milliardaire de lancer une offre publique de retrait (OPR) pour racheter les actions Vivendi qu'il ne détient pas encore. Cette décision intervient après que l'AMF ait été saisie par le fonds CIAM, actionnaire minoritaire de Vivendi, qui contestait la scission du groupe.

Pourquoi cette décision ?

En novembre dernier, l'AMF avait estimé que le groupe Bolloré, détenant directement 29,9% de Vivendi, ne pouvait être considéré comme contrôlant la société et n'était donc pas tenu de lancer une OPR. Cependant, la Cour d'appel de Paris a demandé à l'AMF de réexaminer sa décision.

Suite à ce réexamen, l'AMF a conclu que la part de Bolloré dans Vivendi dépasse les 30% en intégrant les actions autodétenues par le groupe (3,7% du capital). Ce seuil déclenche en France l'obligation de lancer une offre publique obligatoire pour racheter les titres restants.

Quelles conséquences pour Vivendi et Bolloré ?

Cette décision de l'AMF oblige Vincent Bolloré à lancer une OPR dans un délai de six mois. Cela représente un revirement majeur pour le groupe, qui souhaitait précisément éviter cette situation lors de la scission de Vivendi en quatre entités cotées : Canal+ (médias), Havas (communication), Louis Hachette Group (édition) et la holding.

  • Canal+ est coté à Londres
  • Havas à Amsterdam
  • Louis Hachette Group à Paris (Euronext Growth)
  • La holding est restée en Bourse à Paris.

L'affaire soulève des questions importantes sur le contrôle des entreprises et la protection des actionnaires minoritaires. L'évolution de cette situation sera suivie de près par les marchés financiers.

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