Après une bataille judiciaire acharnée, Serge Atlaoui, l'artisan-soudeur français condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, a obtenu sa libération conditionnelle. Le tribunal d'application des peines de Melun a rendu sa décision, mettant fin à près de vingt ans de détention. Son avocat, Richard Sédillot, a exprimé sa joie et souligné la détermination de son client à ne jamais abandonner.
Un Long Combat Judiciaire
Serge Atlaoui a été arrêté en Indonésie en 2005, accusé d'être impliqué dans la production de stupéfiants. Malgré ses dénégations, il a été condamné à mort en 2007. Après des années d'efforts diplomatiques et juridiques, il a été transféré en France en février 2025 pour y purger sa peine.
Les Conditions de la Libération
La libération conditionnelle de Serge Atlaoui sera effective à partir du 18 juillet 2025. Elle est assortie de plusieurs obligations, notamment l'obligation de fixer un domicile stable, de répondre aux convocations du juge d'application des peines et de se soumettre à un suivi régulier. Le parquet de Meaux avait requis cette libération, considérant qu'il n'existait pas de risque de récidive.
La Réaction de Son Épouse
L'épouse de Serge Atlaoui, Sabine, qui s'est battue sans relâche pour sa libération, a exprimé son soulagement et son espoir de le voir enfin revivre. Elle a souligné les traumatismes subis par son mari pendant ses années de détention dans les prisons indonésiennes, en particulier le fait d'avoir passé de nombreuses années dans le couloir de la mort.
- Arrestation en Indonésie en 2005
- Condamnation à mort en 2007
- Transfert en France en 2025
- Libération conditionnelle accordée en juillet 2025
Cette libération marque la fin d'un long et douloureux chapitre pour Serge Atlaoui et sa famille, et ouvre la voie à un nouveau départ.