Un rapport parlementaire sur les relations entre l'Union européenne et la Chine, présenté par la députée Sophia Chikirou (La France insoumise), suscite la controverse. Le document, issu de la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale, adopte une tonalité que certains qualifient de pro-chinoise, remettant en question la politique de l'UE et son alignement sur les États-Unis.
Un rapport qui détonne
Le rapport de 153 pages critique l'approche de l'UE, la jugeant trop atlantiste et responsable d'une guerre commerciale aux effets négatifs. Chikirou y dresse un réquisitoire contre la politique européenne, affirmant qu'elle nuit aux intérêts français et européens. Le document a été autorisé à la publication le 17 juin, lors d'un débat en présence d'un nombre limité de députés.
Critiques et inquiétudes
Anne Genetet, députée, a exprimé son inquiétude quant à la neutralité du rapport, estimant qu'il épouse le narratif stratégique de Pékin et risque de fragiliser la souveraineté française. Elle souligne la complexité des relations avec la Chine, à la fois partenaire commercial, compétiteur et rival systémique. Si la coopération est nécessaire, elle doit reposer sur la réciprocité, la transparence et le respect des valeurs européennes.
- Relance d'un accord global sur les investissements (CAI).
- Adoption d'une approche moins alignée sur les États-Unis.
- Renforcement des relations économiques avec la Chine.
Ce rapport controversé soulève des questions importantes sur la politique étrangère de la France et de l'UE, ainsi que sur les relations avec la Chine. Il est crucial d'analyser les arguments présentés et d'évaluer les implications pour la souveraineté et les intérêts nationaux.