L'affaire Grégory, un cold case qui a marqué la France, connaît un nouveau rebondissement. Jacqueline Jacob, la grand-tante du petit Grégory Villemin, retrouvé mort dans la Vologne en 1984, est de nouveau au centre de l'attention.
Un nouvel interrogatoire pour Jacqueline Jacob
Plus de quarante ans après le crime, la justice a ordonné un nouvel interrogatoire de Jacqueline Jacob, 80 ans. Elle pourrait être mise en examen pour "association de malfaiteurs criminelle". Le procureur général près la cour d'appel de Dijon, Philippe Astruc, a annoncé cette décision, soulignant que l'octogénaire est soupçonnée d'avoir rédigé des lettres de menaces adressées aux parents de Grégory avant son assassinat.
Selon l'avocat des parents de Grégory, François Saint-Pierre, cette nouvelle étape est cruciale pour "faire toute la lumière sur ce crime atroce". L'affaire avait déjà connu un déchaînement médiatique à l'époque, et ce rebondissement ne manquera pas de relancer l'intérêt du public.
Des divisions au sein de la magistrature
Cette convocation de Jacqueline Jacob révèle des divisions au sein de la magistrature. Dominique Brault, président de la chambre de l'instruction, estime qu'il existe des indices graves et concordants justifiant une mise en examen pour "association de malfaiteurs criminelle", la suspectant d'être le corbeau de l'affaire. Le procureur général de Dijon, Philippe Astruc, est moins convaincu, estimant qu'en l'état actuel du dossier, il n'y a pas matière à poursuivre la vieille dame.
- Les expertises en écriture sont au cœur des débats.
- La détermination du juge Brault est soulignée par l'avocat des parents de Grégory.
- La complexité de l'affaire Grégory continue de défier la justice.
L'affaire Grégory reste une énigme judiciaire, et ce nouveau rebondissement promet de nouvelles révélations et de nouvelles tensions. L'issue de cet interrogatoire de Jacqueline Jacob sera déterminante pour l'avenir de cette affaire emblématique.