La Corée du Nord va envoyer des milliers de travailleurs pour aider à reconstruire la région de Koursk en Russie, selon des sources officielles russes. Cette initiative a suscité des réactions contrastées sur la scène internationale, notamment de la Corée du Sud, du Japon et des États-Unis.
Une aide fraternelle selon Moscou
Sergueï Choïgou, secrétaire du Conseil de sécurité russe, a qualifié ce déploiement d'"aide fraternelle" lors de sa récente visite à Pyongyang, où il s'est entretenu avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. Selon l'agence de presse russe TASS, la Corée du Nord enverra une "division de constructeurs, deux brigades militaires de 5 000 personnes", ainsi que 1 000 démineurs pour participer à la "restauration" de la région de Koursk.
Condamnations internationales
La Corée du Sud et le Japon ont rapidement condamné ce plan. Séoul a déclaré qu'il s'agissait d'une violation des sanctions de l'ONU contre la Corée du Nord. Les États-Unis ont également exprimé leur préoccupation quant à l'utilisation par la Russie de travailleurs nord-coréens, estimant que cela permettait à Pyongyang d'obtenir des fonds indispensables en échange de main-d'œuvre.
Des inquiétudes persistantes
Depuis plusieurs mois, des inquiétudes persistent quant à l'intensification de la collaboration militaire entre les deux États. Des informations ont circulé selon lesquelles des milliers de soldats nord-coréens aident déjà la Russie dans sa guerre en Ukraine. Le ministère britannique de la Défense a même rapporté que, sur les 10 000 soldats nord-coréens déjà envoyés, 6 000 auraient été tués.
- La Corée du Nord envoie des milliers de travailleurs en Russie.
- La Russie qualifie cela d'"aide fraternelle".
- La Corée du Sud, le Japon et les États-Unis condamnent cette action.
- Des inquiétudes persistent quant à la collaboration militaire entre les deux pays.
Cette situation met en lumière les tensions géopolitiques persistantes dans la région et les complexités liées aux sanctions internationales.