L'écrivain Alexandre Jardin s'est exprimé avec véhémence contre les Zones à Faibles Émissions (ZFE), les qualifiant d'"erreur historique" et de "coup d'État légal". Ses déclarations font suite aux débats passionnés à l'Assemblée Nationale concernant la suppression de ces zones.
ZFE : Une crise de régime selon Jardin
Invité de l'émission "Pascal Praud et vous" sur Europe 1, Jardin a pointé du doigt ce qu'il considère comme une dérive illibérale du gouvernement. Selon lui, le maintien des ZFE, malgré l'opposition populaire, est symptomatique d'un "basculement dans un régime illibéral". Il accuse le président Macron de "défier l'Assemblée Nationale" et d'imposer une politique que la nation rejette.
"La nation a très clairement dit, dans toutes ces formes d’expression, qu’elle ne voulait pas du tri humain," a-t-il déclaré. "Ce soir, à 17 heures, il y a une sorte de coup d’État légal pour imposer à la nation ce qu’elle ne veut pas." Jardin exprime une vive inquiétude face à ce qu'il perçoit comme une atteinte à la volonté populaire.
Le vote contesté à l'Assemblée
Le vote des députés macronistes contre la suppression des ZFE, initialement prévue dans un projet de loi de simplification, est au cœur de la controverse. Jardin dénonce une volonté gouvernementale de maintenir ces zones "à n'importe quel prix", malgré les critiques et les préoccupations exprimées par une large partie de la population. Les ZFE sont perçues par certains comme liberticides, discriminatoires et antirépublicaines.
- Impact social : Les ZFE sont accusées d'affecter disproportionnellement les populations les plus modestes, qui ne peuvent se permettre de remplacer leurs véhicules anciens par des modèles plus récents et moins polluants.
- Contestation populaire : De nombreuses voix s'élèvent contre ce qu'elles considèrent comme une atteinte à la liberté de circulation et une forme de discrimination sociale.
- Débat politique : La question des ZFE divise profondément la classe politique, entre ceux qui les défendent comme un outil indispensable pour lutter contre la pollution et ceux qui les critiquent comme une mesure injuste et inefficace.
La situation reste tendue et le débat autour des ZFE est loin d'être clos. L'intervention d'Alexandre Jardin témoigne de la profondeur des divisions et de l'inquiétude face à ce qu'il perçoit comme une menace pour les libertés individuelles.