Le président Donald Trump est au centre d'une nouvelle controverse aux États-Unis à l'occasion d'un grand défilé militaire organisé à Washington le jour de son 79e anniversaire. L'événement, qui coïncide également avec le 250e anniversaire de l'armée américaine, a suscité des critiques virulentes en raison de son coût élevé, de son caractère jugé narcissique et de sa rupture avec les traditions américaines.
Un défilé qui divise l'opinion
Le défilé, qui comprendra près de 7 000 soldats, des chars et des véhicules militaires, ainsi qu'un spectacle aérien, est perçu par de nombreux Américains comme une démonstration de force inutile et une glorification de l'ego présidentiel. Des vétérans et des citoyens ordinaires ont exprimé leur indignation face à ce qu'ils considèrent comme une militarisation de la démocratie et une appropriation de symboles nationaux à des fins personnelles.
Des manifestations en parallèle
En signe de protestation contre ce qu'ils perçoivent comme un autoritarisme croissant, des manifestations baptisées "No Kings" sont organisées dans tout le pays. Ces rassemblements visent à dénoncer les politiques de l'administration Trump et à défendre les valeurs démocratiques.
Le déploiement de la Garde nationale en Californie pour réprimer les manifestations contre les arrestations d'immigrés a également suscité de vives critiques et des accusations d'atteinte aux libertés civiles. Bien que cette décision ait été jugée illégale par un juge fédéral, elle témoigne d'une tension croissante entre l'administration Trump et les États qui s'opposent à ses politiques.
Le défilé militaire du 14 juin et les réactions qu'il suscite soulignent les profondes divisions qui traversent la société américaine et les inquiétudes croissantes quant à l'avenir de la démocratie sous la présidence de Donald Trump.