La tension monte en France! Au lendemain d'une journée de mobilisation massive le 18 septembre, les syndicats français adressent un ultimatum ferme à Sébastien Lecornu concernant le budget 2026. Forts d'une mobilisation ayant rassemblé, selon les sources, entre 500 000 (Intérieur) et 1,1 million (CGT) de personnes à travers le pays, les organisations syndicales exigent une réponse rapide à leurs revendications.
Un Ultimatum Clair et Net
L'intersyndicale a donné jusqu'au mercredi 24 septembre au Premier ministre pour répondre à leurs demandes. En cas d'absence de réponse satisfaisante, les huit organisations syndicales majeures (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) se réuniront pour décider d'une nouvelle journée de grève et de manifestations potentiellement paralysantes.
Les Revendications au Coeur du Conflit
Les revendications portées par les syndicats restent centrées sur l'abandon du projet de budget actuel, jugé inacceptable. Ces revendications sont similaires à celles exprimées fin août, ce qui indique une persistance des désaccords et un manque de dialogue constructif.
Au-delà des chiffres et des communiqués, la mobilisation du 18 septembre a mis en lumière un profond malaise social. Des manifestants, comme Baptiste, 30 ans, travaillant à l'Office français de la biodiversité (OFB), expriment un sentiment d'injustice et de rupture du contrat social. Il souligne les inégalités croissantes et le manque de moyens alloués aux services publics, notamment à son propre secteur d'activité, entraînant un turnover important et une perte de compétences.
Sylvie, 61 ans, documentaliste au chômage, témoigne également de sa lassitude face à une réforme des retraites qu'elle juge injuste. Elle se dit prête à se mobiliser et appelle à une assemblée citoyenne pour repenser le modèle social.
La situation reste donc tendue. Le gouvernement répondra-t-il aux revendications syndicales? L'avenir nous dira si la France connaîtra de nouvelles vagues de grèves et de manifestations.