Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, est confrontée à une vague de critiques et de motions de censure après son discours sur l'état de l'Union. L'extrême droite et la gauche, menée par La France Insoumise, ont déposé des motions de censure, mettant en lumière le mécontentement croissant à l'égard de son leadership.
Un leadership contesté
L'eurodéputée Manon Aubry, de La France Insoumise, a déclaré avec audace : "Comme on a fait tomber Bayrou en France cette semaine, on peut faire tomber von der Leyen en Europe." Cette déclaration reflète la détermination de l'opposition à contester le pouvoir de von der Leyen, jugée autoritaire au sein de l'exécutif européen.
Des renoncements qui fâchent
Les renoncements de von der Leyen sur l'agenda environnemental, notamment le "Green Deal", suscitent la colère de la gauche. De plus, la signature d'un accord de libre-échange avec les pays du Mercosur a provoqué l'indignation de la France. Cependant, c'est sa capitulation face à Donald Trump dans le bras de fer commercial entre l'Europe et les États-Unis qui lui vaut les critiques les plus virulentes, même au sein de son propre camp.
L'Europe face aux défis mondiaux
Lors de son discours sur l'état de l'Union, Ursula von der Leyen a souligné la nécessité pour l'Europe de se battre dans un monde où de grandes puissances lui sont ouvertement hostiles. Elle a également abordé la situation à Gaza, reconnaissant que "ce qui se passe à Gaza est inacceptable" et que les citoyens européens se demandent jusqu'à quel point la situation doit empirer avant qu'une réponse unie soit apportée.
Malgré les critiques et les motions de censure, Ursula von der Leyen reste pour l'instant en position de force à Bruxelles. Cependant, la pression monte et l'avenir de son leadership reste incertain.