Le CIC (Crédit Industriel et Commercial) est au cœur d'une polémique après qu'un employé, présenté comme le directeur d'une agence parisienne, a été accusé de partager des contenus antisémites sur ses réseaux sociaux. L'affaire a éclaté suite à une alerte lancée sur X (anciennement Twitter) par un utilisateur se faisant appeler "Sword of Salomon", qui se décrit comme un traqueur d'antisémites.
L'alerte sur les réseaux sociaux
L'internaute a interpellé directement Daniel Baal, le président du CIC, en dénonçant des publications "antisémites, complotistes et faisant l’apologie du terrorisme". Selon ses accusations, le directeur d'agence relayait des contenus provenant de comptes associés à la sphère soralienne, diffusait des caricatures antijuives et partageait des publications pro-Hamas justifiant les massacres du 7 octobre en Israël.
Réaction rapide du CIC
Face à la gravité des accusations, le CIC a réagi rapidement en annonçant l'ouverture d'une enquête interne. Dans un communiqué publié sur X, la banque a déclaré avoir "pris connaissance de contenus antisémites publiés sur les réseaux sociaux par des comptes personnels attribués à un salarié". La banque insiste sur le fait que ces contenus, publiés sous la seule responsabilité de l’auteur, ne reflètent en rien les valeurs de l’entreprise et l’engagement de ses salariés envers leurs clients. Le CIC a également assuré que "toutes les mesures nécessaires seront prises".
L'affaire soulève des questions importantes sur la responsabilité des entreprises vis-à-vis des agissements de leurs employés sur les réseaux sociaux, ainsi que sur la lutte contre l'antisémitisme en ligne. L'enquête interne du CIC devra déterminer l'étendue des faits reprochés et les mesures disciplinaires à prendre.
- Accusations: Partage de contenus antisémites, complotistes et faisant l’apologie du terrorisme.
- Réaction du CIC: Ouverture d'une enquête interne et condamnation des propos.
- Enjeux: Responsabilité des entreprises et lutte contre l'antisémitisme en ligne.