L'apparition de Tony Blair à la Maison Blanche lors d'une réunion sur l'avenir de Gaza a suscité de nombreuses interrogations. L'ancien Premier ministre britannique, dont le mandat de huit ans en tant qu'envoyé au Moyen-Orient a été diversement apprécié, a participé à un sommet organisé par Donald Trump, alimentant les spéculations sur son rôle potentiel dans la région.
Un retour inattendu sur la scène internationale
Si la présence de Blair peut surprendre, il convient de rappeler son expérience dans la région. Après avoir quitté Downing Street en 2007, il a été l'envoyé du Moyen-Orient pour le Quartet (États-Unis, Union européenne, Russie et ONU) jusqu'en 2015. Cependant, son bilan à ce poste a été critiqué, le Quartet étant perçu comme un organe inefficace.
Un plan "très complet" pour l'après-guerre
Selon Steve Witkoff, l'envoyé de Trump au Moyen-Orient, les États-Unis élaborent un plan "très complet" pour l'après-guerre à Gaza. Il a également déclaré à Fox News qu'il pensait que la guerre à Gaza pourrait prendre fin dans les quatre mois. Jared Kushner, gendre et ancien conseiller de Trump, était également présent à la réunion.
Les détails des propositions discutées n'ont pas été divulgués, mais la Maison Blanche a déclaré que "le président Trump a été clair sur son souhait de voir la guerre se terminer et la paix et la prospérité pour tous dans la région".
- Quelle est la nature exacte de l'implication de Blair ?
- Son expérience passée sera-t-elle un atout ou un obstacle ?
- Le plan américain pour Gaza sera-t-il viable et acceptable pour toutes les parties prenantes ?
Seul l'avenir nous le dira. L'implication de Tony Blair dans ce dossier complexe reste un mystère, mais elle témoigne de l'importance stratégique de Gaza et de la volonté de certaines personnalités de jouer un rôle dans son avenir.