Rejet du Recours de Tariq Ramadan par le Tribunal Fédéral Suisse
Le Tribunal fédéral suisse, la plus haute instance judiciaire du pays, a rejeté le recours de l'islamologue Tariq Ramadan contre sa condamnation pour viol et contrainte sexuelle. Cette décision, rendue publique le jeudi 28 août, confirme la peine prononcée par la cour de justice genevoise, qui l'avait condamné à trois ans de prison, dont un an ferme.
Les faits remontent à la nuit du 28 au 29 octobre 2008, lorsqu'une rencontre entre Tariq Ramadan et une femme a eu lieu dans un hôtel à Genève. En 2024, la cour de justice genevoise avait conclu à la culpabilité de Ramadan pour viol.
Réaction de la Défense et Perspectives d'Appel
Les avocats de Tariq Ramadan ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel de cette condamnation devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). "La défense prend acte de la décision du Tribunal fédéral et la conteste. Le dernier mot appartiendra désormais à la Cour européenne des droits de l'homme", ont-ils déclaré dans un communiqué.
La Voix de la Plaignante
Les avocats de la plaignante, Véronique Fontana, François Zimeray et Robert Assaël, ont salué la décision du Tribunal fédéral comme "la fin d'une longue épreuve et d'un long combat judiciaire" pour leur cliente. Ils ont souligné sa dignité et sa discrétion tout au long de la procédure.
Preuves et Témoignages Clés
Le Tribunal fédéral a mis en avant que la cour de justice genevoise a fondé son verdict sur plusieurs témoignages, certificats, notes médicales et avis d'experts privés qui concordaient avec le récit de la plaignante. Cette accumulation de preuves a été déterminante dans la confirmation de la condamnation.
L'affaire Tariq Ramadan continue de susciter de vives réactions et soulève des questions importantes sur la justice et les droits des victimes. L'appel devant la CEDH promet de relancer le débat et de prolonger cette saga judiciaire.