La mobilisation du 10 septembre suscite un intérêt croissant en France. Initialement lancée par des collectifs citoyens sur les réseaux sociaux en réaction aux coupes budgétaires envisagées par François Bayrou, elle prend désormais une dimension syndicale majeure avec l'implication active de la CGT.
La CGT Voit le 10 Septembre Comme une Première Étape
La CGT ambitionne de faire du 10 septembre une "première étape réussie" et appelle à "construire la grève". L'organisation syndicale souhaite ainsi amplifier le mouvement et en faire un point de départ pour des actions plus conséquentes. Cette approche contraste avec la position de Raphaël Glucksmann, chef du parti Place publique, qui se montre réticent à soutenir le blocage, craignant d'ajouter au chaos.
Convergence des Luttes à Montpellier
À Montpellier, une réunion a rassemblé au moins deux cents personnes, incluant des "Gilets jaunes", des syndicalistes, des étudiants et des militants pro-Palestine. Tous ont exprimé une volonté de convergence des luttes et de mobilisation, malgré l'incertitude politique liée à la possible chute du gouvernement. Cette diversité de participants témoigne d'un mécontentement généralisé et d'une volonté de faire entendre une voix commune.
- La CGT appelle à amplifier le mouvement du 10 septembre.
- Raphaël Glucksmann exprime des réserves quant au blocage.
- Une convergence des luttes se dessine à Montpellier.
La mobilisation du 10 septembre s'annonce donc comme un événement potentiellement important, capable de cristalliser les tensions sociales et politiques en France. Reste à voir si elle parviendra à mobiliser massivement et à peser sur les décisions du gouvernement.