Aurore Bergé Prône une Primaire au Sein du Bloc Central pour 2027
La ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, a lancé un appel vibrant à l'organisation d'une primaire au sein du bloc central en vue de l'élection présidentielle de 2027. Selon elle, cette démarche est cruciale pour éviter un second tour potentiellement dominé par le Rassemblement National (RN) et La France Insoumise (LFI).
Dans un entretien accordé au Parisien, Bergé a souligné l'importance d'une candidature unique issue du centre, arguant que l'absence d'un tel rassemblement conduirait inévitablement à un duel RN-LFI. "Sans candidature commune, nous aurons un second tour RN-LFI. Qui pourra alors se regarder dans la glace ? Pas moi", a-t-elle déclaré.
Une Primaire Ouverte, Mais Sans Les Républicains
La ministre a précisé qu'elle souhaitait une primaire ouverte, permettant à tous les Français de choisir le candidat ou la candidate du bloc central. Cependant, elle a exclu Les Républicains (LR) de cette initiative, estimant que leur objectif est de mettre fin au "macronisme". "Aujourd’hui, ils veulent la fin du macronisme et que nos idées disparaissent après 2027. Ils se mettent de facto à l’écart du rassemblement", a-t-elle affirmé.
Cette proposition de primaire sera soumise aux adhérents de Renaissance lors du congrès du parti prévu à Arras en septembre 2025. Bergé, elle-même pressentie comme une potentielle candidate, insiste sur la nécessité d'une démarche collective à ce stade. "Aujourd’hui, c’est le temps du collectif", a-t-elle souligné.
Les Enjeux de la Primaire et les Ambitions Personnelles
L'appel d'Aurore Bergé intervient dans un contexte de rentrée politique où plusieurs figures du camp macroniste, telles qu'Édouard Philippe, Gérald Darmanin et Gabriel Attal, sont pressenties pour se lancer dans la course à l'Élysée. L'organisation d'une primaire permettrait de départager ces ambitions et de désigner un candidat unique capable de rassembler le centre face aux défis posés par les extrêmes.
Reste à voir si cette proposition rencontrera l'adhésion des autres acteurs du bloc central et si une telle primaire pourra effectivement se concrétiser. L'avenir politique de la France pourrait bien se jouer dans les mois à venir.