Carmat: L'Industriel Pierre Bastid Sauvera-t-il le Cœur Artificiel?

L'avenir de Carmat, le pionnier français du cœur artificiel, est suspendu à la décision du tribunal de commerce de Versailles. L'entreprise, placée en redressement judiciaire depuis le 30 juin, a reçu une offre de reprise de la société Hougou, le family office de Pierre Bastid, déjà président du conseil d'administration et actionnaire à 17% de Carmat.

Pierre Bastid: Un Sauveur Potentiel pour Carmat?

Pierre Bastid, un industriel expérimenté, est le seul à avoir déposé une offre de reprise pour Carmat. Il a obtenu un délai supplémentaire jusqu'au 30 septembre pour finaliser son offre et lever les conditions suspensives. En attendant, il injectera 1,3 million d'euros dans l'entreprise pour assurer la continuité de ses activités. Le tribunal examinera de nouveau l'offre lors d'une audience prévue le 30 septembre 2025.

Les Défis de Carmat

Carmat fait face à d'importantes difficultés financières. Créée en 2008, l'entreprise a même lancé une campagne de dons en juin pour tenter de rassembler des fonds. Malgré ces efforts, Carmat a dû se résoudre à demander son placement en redressement judiciaire.

L'Optimisme de Pierre Bastid

Malgré les défis, Pierre Bastid reste confiant quant à l'avenir de Carmat. Il considère que le projet de cœur artificiel reste valable et qu'il peut être rentable à terme. Il voit cette reprise comme une opportunité d'apporter sa contribution à la lutte contre l'insuffisance cardiaque, la première cause de mortalité au monde.

  • L'offre de reprise de Pierre Bastid est la seule reçue par Carmat.
  • Le tribunal de commerce de Versailles a accordé un délai supplémentaire jusqu'au 30 septembre pour finaliser l'offre.
  • Pierre Bastid injectera 1,3 million d'euros dans Carmat pour assurer la continuité de ses activités.
  • L'avenir de Carmat dépend de la décision du tribunal de commerce de Versailles.

Si l'offre de Pierre Bastid n'aboutit pas, il est fort probable que Carmat soit liquidée et que ses activités cessent. Les actionnaires pourraient alors subir la perte intégrale de leur investissement.

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