La tension monte au Liban! Le Hezbollah accuse le gouvernement de "livrer" le pays à Israël et aux États-Unis en poussant au désarmement du groupe chiite. Cette accusation grave, lancée par le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Qassem, fait suite à une rencontre avec un haut responsable iranien et intervient dans un contexte de pressions internes et externes croissantes pour le désarmement du parti.
Accusations explosives du Hezbollah
Selon Naïm Qassem, le gouvernement libanais exécute un "ordre américano-israélien" visant à mettre fin à la résistance, même au prix d'une guerre civile. Il a averti que le Hezbollah ne rendra pas les armes tant que l'"agression et l'occupation" israéliennes se poursuivront, et qu'il se battra pour contrer ce projet, quel qu'en soit le prix.
Réponse du gouvernement
Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a réagi vivement à ces accusations, qualifiant les propos de Naïm Qassem de "menace implicite de guerre civile". Il a souligné que toute menace ou insinuation relative à une telle guerre est totalement inacceptable.
Le Liban face à un tournant?
La situation est d'autant plus délicate que le Liban est confronté à une pression sans précédent pour désarmer le Hezbollah, un parti qui a conservé ses armes au nom de la "résistance" contre Israël après la guerre du Liban (1975-1990). Le gouvernement libanais, sous la pression des États-Unis, a chargé l'armée de préparer un plan pour désarmer le Hezbollah d'ici la fin de l'année.
Positions internationales
Les États-Unis considèrent le Hezbollah comme une organisation terroriste et exercent une forte pression pour son désarmement. L'Iran, de son côté, soutient le Hezbollah et dénonce les pressions exercées sur le Liban.
- Le Hezbollah accuse le gouvernement de trahison.
- Le gouvernement rejette les accusations et dénonce une menace de guerre civile.
- Le Liban est sous pression pour désarmer le Hezbollah.