Le Stade Rennais se prépare à accueillir l'Olympique de Marseille (OM) pour un match de gala qui relancera la Ligue 1 au Roazhon Park. L'entraîneur Habib Beye, face à son ancien club et à ses nouvelles recrues Valentin Rongier et Quentin Merlin, est conscient de l'importance de cette rencontre. Il insiste sur la nécessité d'accepter la pression qui accompagne les ambitions européennes du club.
"La pression est inhérente à la volonté de nos propriétaires de retrouver l'Europe le plus vite possible", a déclaré Beye. "Il faut être capable de l'assimiler, de s'adapter à cette nouvelle pression. Après, l'Europe, ça ne se décrète pas. Ça va se chercher."
Beye souhaite que le Stade Rennais soit une équipe qui compte dans le championnat 2024-2025. Il a laissé entrevoir des promesses lors de sa première demi-saison en remplacement de Julien Stéphan. L'objectif est clair : faire en sorte que Rennes soit plus performant que lors des deux saisons précédentes.
L'entraîneur s'emploie à impliquer davantage les joueurs et à restaurer la confiance. "J'ai remarqué que certains avaient perdu l'espoir d'être importants pour le Stade Rennais, donc c'est difficile de trouver un challenge personnel. Ce qu'on a essayé de faire, avec le président Arnaud Pouille et Loïc Désiré, c'est d'avoir des joueurs qui soient à 200% dans le projet et dans une logique de compétition."
Le retour de Rongier à Nantes sous haute surveillance
Par ailleurs, le retour de Valentin Rongier à Nantes, son ancien club, suscite une forte mobilisation des forces de l'ordre. L'atmosphère risque d'être électrique lors de ce match, compte tenu du passé de Rongier à Nantes et de son départ vers l'OM. Malgré cela, Rongier affirme n'avoir "aucun regret" d'avoir quitté l'OM.