L'ancienne ministre Frédérique Bredin se lance dans la course à la législative partielle de la 2e circonscription de Paris, ajoutant une nouvelle dimension à une élection déjà très disputée. Investie par le Parti Socialiste, elle affrontera Rachida Dati (maire du VIIe arrondissement et ministre de la Culture), Michel Barnier (ancien négociateur européen), et Thierry Mariani (Rassemblement National).
Une figure expérimentée pour la gauche parisienne
Âgée de 68 ans, Frédérique Bredin apporte une solide expérience politique. Elle a été ministre de la Jeunesse et des Sports sous François Mitterrand, députée de Seine-Maritime, eurodéputée, et plus récemment, présidente du Centre National du Cinéma (CNC). Son engagement pour Paris et sa connaissance approfondie des Ve, VIe et VIIe arrondissements, où elle a vécu plus de 30 ans, constituent des atouts majeurs dans cette campagne.
Emma Rafowicz, en charge des élections à la fédération, a souligné que Frédérique Bredin est une femme solide et expérimentée, la meilleure des candidatures pour représenter la gauche face à la bataille des egos proposée par Rachida Dati et Michel Barnier.
Un contexte politique tendu
Cette élection partielle se déroule dans un contexte politique particulièrement tendu à droite, marqué par la rivalité entre Rachida Dati et Michel Barnier. L'entrée en lice de Frédérique Bredin pourrait rebattre les cartes et offrir une alternative crédible aux électeurs de gauche.
Bredin elle-même a déclaré connaître particulièrement les Ve, VIe et VIIe arrondissements pour y avoir vécu plus de 30 ans, ayant grandi, étudié et vécu la plus grande partie de sa vie dans cette portion de la rive gauche. Elle souligne son engagement à servir le pays en s'investissant avec énergie pour développer un territoire en difficulté et améliorer concrètement la vie de ses habitants, comme elle l'a fait en tant que députée et maire de Fécamp.