L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro est au centre d'une nouvelle controverse. Un juge de la Cour suprême a ordonné son assignation à résidence, intensifiant la pression judiciaire sur l'ancien chef d'État. Cette décision intervient alors qu'il est déjà sous le coup d'une enquête pour tentative de coup d'État et fait face à une interdiction de s'exprimer sur les réseaux sociaux.
Les Raisons de l'Assignation à Résidence
La justice reproche à Bolsonaro d'avoir bravé l'interdiction de s'exprimer publiquement, notamment en participant indirectement à des manifestations via des échanges téléphoniques avec son fils, Flavio, qui ont été relayés sur les réseaux sociaux. Le juge Alexandre de Moraes, en charge du dossier, a souligné le « non-respect flagrant » des mesures imposées, qualifiant même la tentative de dissimulation de la preuve par le fils de Bolsonaro de preuve accablante.
Réactions et Soutiens
Malgré cette situation délicate, Bolsonaro bénéficie du soutien de personnalités influentes, dont l'ancien président américain Donald Trump, qui a dénoncé une « chasse aux sorcières » contre son allié. Le Département d’État américain a également exprimé son désaccord, en réclamant le droit à la liberté d'expression pour Bolsonaro.
Les Conséquences Potentielles
Cette assignation à résidence pourrait avoir des conséquences importantes sur l'avenir politique de Bolsonaro. Déjà inéligible jusqu'en 2030, il se retrouve encore plus isolé et limité dans ses actions. Toute violation des conditions de son assignation à résidence pourrait entraîner une détention provisoire immédiate, selon le juge de Moraes.
L'affaire Bolsonaro continue de susciter des débats passionnés au Brésil et à l'étranger, alimentant les tensions politiques et les interrogations sur l'état de droit dans le pays. L'évolution de cette situation sera suivie de près par les observateurs internationaux.