La maire de Nantes, Johanna Rolland, et la Région des Pays de la Loire s'opposent sur le développement de l'aéroport de Nantes-Atlantique. Au cœur du débat: la régulation du trafic aérien et l'avenir de l'infrastructure.
Désaccord sur le développement de l'aéroport
Les tensions sont vives entre Johanna Rolland (maire PS de Nantes) et la Région (droite) concernant l'avenir de l'aéroport de Nantes-Atlantique. Alors qu'un nouveau concessionnaire doit être désigné en 2026 pour moderniser l'aéroport, les visions divergent.
Johanna Rolland a plaidé pour des mesures de régulation du trafic, une position soutenue par la députée écologiste Julie Laernoes, qui a déposé une proposition de loi visant à lutter contre la pollution sonore et à protéger la santé des riverains. Cette proposition inclut la limitation du trafic à 56.000 vols par an, l'extension du couvre-feu et l'interdiction des vols nationaux lorsqu'une alternative en train de moins de 4 heures existe.
L'idéologie de la décroissance pointée du doigt
Un élu régional a critiqué la position de Johanna Rolland, estimant que cela mettrait en péril le développement économique du territoire. La Région semble privilégier une approche axée sur la croissance, tandis que la mairie de Nantes met l'accent sur la protection de l'environnement et la qualité de vie des habitants.
Johanna Rolland candidate à sa succession
Johanna Rolland, qui briguera un troisième mandat en mars 2026, a exprimé son opposition aux centres de rétention administrative et a évoqué la nécessité d'une "régulation" du trafic aérien, des positions qui semblent viser à rallier les écologistes.
Le débat sur l'aéroport de Nantes-Atlantique est donc loin d'être clos et promet de s'intensifier dans les mois à venir, à l'approche des élections municipales.