La présence du chanteur franco-israélien Amir suscite la controverse au Canada, écho de débats similaires en France. Des syndicats et des élus locaux ont exprimé leur désapprobation quant à sa participation à des événements culturels, invoquant son passé militaire en Israël et ses positions perçues comme favorables à la politique israélienne actuelle.
Boycott et contestation
Plusieurs voix se sont élevées pour appeler au boycott des concerts d'Amir, à l'instar de la CGT en France qui a critiqué son engagement idéologique envers l'armée israélienne (Tsahal), en pleine offensive à Gaza. Ces appels résonnent avec des préoccupations concernant le conflit israélo-palestinien et la situation humanitaire à Gaza.
Réactions et défense
En réponse à ces critiques, des personnalités comme Yonathan Arfi, président du CRIF, ont dénoncé une tentative d'«hystériser le débat public» et ont affirmé que boycotter Amir, c'est «boycotter la France et boycotter la paix». Ils mettent en avant l'engagement du chanteur en faveur de la coexistence et dénoncent une approche idéologique qu'ils jugent scandaleuse.
Annulations et prises de position
La polémique autour d'Amir a également conduit à des annulations de festivals. La chanteuse Yoa, par exemple, a annulé sa participation aux Francofolies de Spa en Belgique pour protester contre la présence d'un artiste qu'elle accuse de ne pas reconnaître le «génocide en cours en Palestine» et d'avoir participé à des événements de soutien à l'armée israélienne. Bien que le nom de l'artiste n'ait pas été explicitement mentionné, de nombreux internautes ont supposé qu'il s'agissait d'Amir.
- La CGT appelle au boycott des concerts d'Amir.
- Des élus critiquent la présence du chanteur en raison de son passé militaire.
- Yoa annule sa participation à un festival en signe de protestation.
Cette controverse souligne les tensions persistantes autour du conflit israélo-palestinien et la manière dont les artistes sont parfois pris dans les feux croisés de ces débats passionnés.