Donald Trump a promulgué sa loi budgétaire, surnommée le "One Big Beautiful Bill", lors d'une cérémonie grandiose le jour de la fête nationale américaine. L'événement, marqué par un défilé aérien spectaculaire de bombardiers furtifs B-2, a suscité à la fois célébration et controverse.
Une loi aux allures de victoire
Le président Trump a qualifié cette loi de "plus grande victoire" depuis le début de son second mandat. Il a souligné une série de succès politiques récents, notamment un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël et un accord sur les dépenses de l'OTAN. La loi a été adoptée de justesse par le Congrès, grâce au soutien crucial des élus républicains.
Un transfert de richesse controversé
Cependant, la loi est critiquée pour favoriser un transfert massif de richesses vers les plus riches. Selon les détracteurs, les coupes dans les programmes sociaux financeront des allègements d'impôts pour les plus fortunés. Des analyses montrent que les 1% les plus riches pourraient économiser considérablement, tandis que la majorité des contribuables américains verraient leurs impôts augmenter.
Ellen Kountz, professeure à l'INSEEC, a qualifié cette législation de "régressive", soulignant que les idées qu'elle véhicule sont "d'un autre âge". L'adoption de cette loi marque un tournant dans la politique économique américaine, avec des conséquences potentiellement importantes pour la répartition des richesses et les programmes sociaux.
- La loi prolonge les baisses d'impôts votées en 2017.
- Les 1% les plus riches économiseront en moyenne 25 500$ en 2026.
- Plus de 80% des contribuables pourraient perdre entre 1 410$ et 2 270$.
L'avenir dira si cette "grande et belle loi" portera ses fruits pour l'économie américaine ou si elle creusera davantage les inégalités.