Crise de la dette: Les pays pauvres étranglés et au bord du gouffre!
Une crise silencieuse, mais dévastatrice, s'annonce : l'endettement massif des pays pauvres. La Conférence internationale des Nations unies sur le financement du développement, tenue à Séville, en Espagne, a sonné l'alarme : la dette souveraine est devenue un obstacle majeur au développement durable, exacerbée par les crises, catastrophes et chocs climatiques.
Le Club de Paris, regroupant 22 pays créanciers, partage cette inquiétude dans son rapport annuel. L'endettement des pays les plus pauvres reste préoccupant en 2024, malgré quelques signaux positifs comme le retour progressif de certains pays d'Afrique subsaharienne sur les marchés financiers. Cependant, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale estiment que plus de la moitié des pays à bas revenus sont surendettés ou à risque élevé de surendettement.
Les conséquences sont dramatiques : pour rembourser ces dettes, des dépenses vitales sont sacrifiées. La commission du Jubilé, composée de 30 économistes et soutenue par le Vatican, révèle que 3,3 milliards de personnes vivent dans des pays qui dépensent plus pour le remboursement de leur dette que pour leur budget de santé.
Leur rapport souligne un défaut de paiement non pas juridique ou financier, mais bien un défaut de développement. Ces pays font défaut à leur population, à leur environnement et à leur avenir. La souveraineté nationale est remise en question lorsque la politique économique sert les créanciers plutôt que les citoyens.
Cette situation alarmante exige une action immédiate et concertée pour alléger le fardeau de la dette et permettre aux pays pauvres d'investir dans leur développement durable.