Journaliste australienne blessée lors de manifestations sur l'immigration à Los Angeles

Une journaliste de télévision australienne, Lauren Tomasi, a été touchée à la jambe par une balle en caoutchouc dimanche alors qu'elle couvrait en direct les manifestations sur l'immigration à Los Angeles. L'incident s'est produit alors que Tomasi rapportait pour 9News les manifestations contre la politique d'immigration du président Trump et le déploiement de la Garde nationale californienne.

La vidéo de l'incident montre Tomasi, micro en main, lorsqu'un policier derrière elle lève soudainement son arme et tire une balle non létale à courte portée. Tomasi, qui ne semble pas porter d'équipement de protection, pousse un cri de douleur et serre sa jambe alors qu'elle et son cameraman s'éloignent rapidement de la ligne de police.

« Vous venez de tirer sur la journaliste », peut-on entendre une voix crier hors caméra.

Tomasi a rassuré son équipe en disant qu'elle allait bien. Plus tard, elle a confirmé qu'elle était saine et sauve, qualifiant l'incident de « réalité malheureuse » du reportage sur ce type d'événements.

L'incident a eu lieu après un après-midi tendu où Tomasi et son équipe se sont retrouvés entre la police anti-émeute et les manifestants. Elle a eu du mal à parler par-dessus le bruit des affrontements, et un manifestant a même saisi la caméra en pleine diffusion.

Poursuite contre la police de Los Angeles

Suite à cet incident et à d'autres, une action en justice a été intentée contre la police de Los Angeles concernant le traitement des journalistes lors des manifestations sur l'immigration. La plainte accuse la police d'avoir recours à une « force excessive » contre les membres des médias et de faire du journalisme une « profession dangereuse » dans la ville.

La poursuite allègue que la police a violé les droits de la presse en vertu du droit californien et fédéral. La First Amendment Coalition mène l'action en justice au nom du Los Angeles Press Club et du média indépendant Status Coup.

Allégations de violation du Premier Amendement

La plainte accuse les policiers d'avoir utilisé une « force excessive » contre les journalistes et d'avoir intentionnellement empêché l'examen public de la conduite policière envers les manifestants. Elle dénonce également un manquement institutionnel de la part de la police de Los Angeles à respecter les garanties constitutionnelles et légales accordées aux journalistes.

  • Utilisation de force excessive contre les journalistes.
  • Violation des droits de la presse.
  • Intention d'empêcher l'examen public de la conduite policière.

Cet incident soulève des questions importantes sur la protection des journalistes lors de manifestations et sur la nécessité pour les forces de l'ordre de respecter le droit à la liberté de la presse.

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