Aymeric Caron saisit l'Arcom après une émission controversée de Pascal Praud sur CNews

Le député de Paris, Aymeric Caron, a officiellement saisi l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) suite à une séquence controversée diffusée sur CNews dans l'émission "L'Heure des Pros" animée par Pascal Praud. Caron accuse Praud et son équipe de prendre parti pour le Rassemblement National (RN) et d'avoir "tenté d'humilier" une invitée, Shannon Seban, élue Renaissance.

Une interview houleuse

L'incident s'est produit lors d'une interview de Shannon Seban, venue présenter son livre "Française, juive, et alors ?". Seban, qui dénonce l'islamophobie et l'antisémitisme, a été confrontée à un plateau que Caron décrit comme étant "pro-RN". Selon Caron, l'émission n'a pas respecté l'équilibre des points de vue que CNews est censée garantir.

Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), Caron a déclaré : "Je saisis l'Arcom pour cette séquence où l'ensemble du plateau de CNews, y compris son présentateur Pascal Praud, prend fait et cause pour le Rassemblement National en tentant d'humilier l'invitée Shannon Seban... CNews est censée être une chaîne d'information qui produit, donc, de l'information (ici il n'y en a pas), avec un équilibre de points de vue (ici c'est juste un plateau pro-RN)."

Des propos qualifiés de "bouillie intellectuelle"

Durant l'émission, Pascal Praud a qualifié le livre de Shannon Seban de "bouillie intellectuelle". De plus, lorsque Seban a affirmé que le RN était un parti raciste et xénophobe, Praud a contesté cette affirmation, demandant : "En quoi est-il raciste, le Rassemblement national ?".

Réactions et suites

  • L'Arcom va examiner la séquence pour déterminer si CNews a manqué à ses obligations en matière d'équilibre des points de vue.
  • De nombreux observateurs ont exprimé des opinions divergentes sur l'incident, certains soutenant la démarche de Caron, d'autres critiquant son intervention.
  • Cet incident soulève une nouvelle fois la question de la neutralité des médias et de leur rôle dans le débat public.

L'affaire continue de susciter de vives réactions et met en lumière les tensions persistantes autour de la couverture médiatique des questions politiques sensibles.

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