Cristina Kirchner Condamnée : La Cour Suprême Argentine Confirme

La Cour suprême d'Argentine a confirmé la condamnation de l'ancienne présidente Cristina Fernández de Kirchner à six ans de prison et à l'inéligibilité à vie pour fraude pendant sa présidence (2007-2015). Cette décision, annoncée le mardi 10 juin, marque un tournant majeur dans la politique argentine.

La cause Vialidad, qui a culminé avec la condamnation de Cristina Fernández de Kirchner, a été l’objet de sévères critiques de la part de juristes, de secteurs politiques et d’organismes de défense des droits humains. On attire l’attention sur des irrégularités présumées dans le processus judiciaire qui compromettent des garanties constitutionnelles fondamentales. Il est essentiel d’aborder le sujet avec rigueur, pluralité de voix et responsabilité éditoriale.

La Cour a estimé que les peines prononcées en première et deuxième instance étaient « fondées sur les nombreuses preuves produites ». En conséquence, elle « rejette le recours » de Mme Kirchner, qui, en raison de son âge (72 ans), pourrait bénéficier d'une assignation à résidence plutôt que d'une incarcération.

L'affaire porte sur l'attribution de marchés publics pour des chantiers routiers dans la province de Santa Cruz, le fief de Mme Kirchner, pendant ses mandats présidentiels. Huit coaccusés, dont d'anciens fonctionnaires et chefs d'entreprise, ont également été condamnés.

Cristina Kirchner, qui a toujours nié toute malversation, dénonce une « persécution politico-judiciaire » visant à l'écarter de la politique. Elle a déclaré à plusieurs reprises qu'elle était victime de « lawfare », une persécution judiciaire et médiatique orchestrée par ses adversaires politiques.

Points Clés Soulevés :

  • Manque d'impartialité judiciaire : Des liens étroits entre certains juges et des acteurs de l'opposition ont été mis en lumière.
  • Accusations de lawfare : Cristina Kirchner et ses partisans dénoncent une persécution judiciaire et médiatique.
  • Absence de preuves directes : Ses partisans affirment qu'il n'y a pas de preuves irréfutables de sa culpabilité.

Le président d'extrême droite, Javier Milei, a réagi brièvement sur X en commentant : « Justice. Fin ». Il a ajouté que « la République fonctionne » et a critiqué les « journalistes corrompus ». Cette réaction souligne la profonde division politique qui traverse l'Argentine.

Après l'annonce de la décision, des centaines de partisans de Cristina Kirchner se sont rassemblés devant le siège du Parti justicialiste à Buenos Aires pour exprimer leur soutien. Mme Kirchner, s'adressant à la foule, a qualifié les juges de « trio de marionnettes » et a affirmé qu'être prisonnière serait un « certificat de dignité politique ».

La confirmation de cette condamnation risque d'exacerber davantage les tensions politiques en Argentine et aura sans aucun doute un impact significatif sur l'avenir politique du pays.

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