La série Netflix 'House of Guinness', sortie le 25 septembre, plonge au cœur du drame familial qui se cache derrière la célèbre marque de bière irlandaise. Mais avant de nous plonger dans les secrets de la famille Guinness, parlons d'un sujet délicat : les accents irlandais à la télévision.
Le défi des accents irlandais : un sacrilège pour certains
Un bon accent irlandais est un art, tout comme servir une Guinness. James Norton, dans 'House of Guinness', a ressenti une 'terreur' à l'idée de jouer un Dubliner. Helen Mirren a même réalisé une imitation si atroce qu'elle est devenue virale. Pourquoi les acteurs ont-ils tant de mal à incarner des Irlandais ?
Malheureusement, dans le monde de la télévision et du cinéma irlandais, les ratés sont plus nombreux que les réussites en matière d'accents. Les mauvais accents deviennent célèbres pour leur médiocrité, réduisant toute la parole irlandaise à un monolithe. On se souvient du Brad Pitt en tant que membre de l'IRA dans 'The Devil's Own', qui était si mauvais que l'année suivante, les Troubles ont finalement pris fin. Il y a aussi l'étrange accent broguish de Gerard Butler dans 'PS I Love You'. Cameron Diaz et Leonardo DiCaprio étaient tous deux absolument lamentables dans 'Gangs of New York'.
'House of Guinness': Au-delà de la bière, une histoire de tensions
La série en huit parties suit les quatre enfants adultes du patriarche de la brasserie Guinness, Benjamin Guinness, autrefois l'homme le plus riche d'Irlande. Ils doivent gérer la brasserie et les propriétés familiales après sa mort en 1868, dans un contexte de tensions entre catholiques et protestants. La série s'inspire d'histoires transmises au sein de la famille Guinness, racontées par Ivana Lowell, productrice exécutive.
Guinness et les tensions catholiques-protestantes
Dans les années 1860, l'Irlande était occupée par les Anglais, majoritairement protestants, et la population catholique du pays était confrontée à la discrimination. Les Guinness étaient protestants, et la Guinness était brassée en Irlande, mais embouteillée en Angleterre.
Selon Steven Knight, créateur de 'House of Guinness' et 'Peaky Blinders', Benjamin, le patriarche, était député conservateur de Dublin et votait systématiquement en faveur du maintien de l'Irlande au sein de la Grande-Bretagne. La famille Guinness était donc 'très pro-Angleterre', ayant plus de contacts avec l'Angleterre qu'avec une grande partie de l'Irlande.
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