La NASA étudie activement les effets des rayons cosmiques sur les voyageurs aériens et spatiaux. Des vols scientifiques récents au Groenland ont permis d'améliorer la compréhension de la météo spatiale en mesurant l'exposition aux radiations des passagers aériens et en validant les cartes de radiation utilisées dans la planification des itinéraires de vol.
Mieux comprendre la météo spatiale
Ces données uniques ont également une valeur au-delà de la Terre, servant de feuille de route céleste pour surveiller les niveaux de radiation pour les voyageurs entrant dans l'atmosphère de Mars et pour l'exploration lunaire à venir. La campagne de vols d'aéronefs SWXRAD (Space Weather Aviation Radiation) de la NASA s'est déroulée du 25 au 28 août, effectuant deux vols de cinq heures à Nuuk, au Groenland.
Mesures précises des radiations
Basée au Langley Research Center de la NASA à Hampton, en Virginie, la mission a recueilli des mesures dosimétriques, ou le niveau de dose de radiation, pour les voyageurs aériens provenant du rayonnement cosmique. Le rayonnement cosmique est causé par des particules de haute énergie provenant de l'espace, originaires de notre Soleil lors d'événements éruptifs comme les éruptions solaires et d'événements plus éloignés, comme les supernovae dans notre galaxie de la Voie lactée et au-delà.
NISAR : premières images radar révélées
La NASA a également partagé la première image radar du satellite NISAR. Cette image, publiée avant le début de l'opération scientifique complète du satellite prévue pour la fin de l'année, démontre la capacité du NISAR à fournir des détails précieux pour les scientifiques.
Capacités du radar NISAR
Le radar à synthèse d'ouverture (SAR) en bande L du satellite a capturé l'île Mount Desert sur la côte du Maine le 21 août. Le radar en bande L a réussi à détecter de très petits objets, à environ cinq mètres de distance. L'image affiche clairement les eaux, les forêts et les surfaces dures telles que les terrains vagues et les bâtiments. Quelques jours plus tard, le SAR en bande L a également réussi à capturer des données en partie de la région du Dakota du Nord dans le nord-est. Cette image montre les forêts et les terres humides, ainsi que les terres agricoles au nord et au sud.
- Surveillance des écosystèmes forestiers
- Mesure de l'humidité du sol
- Détection des mouvements de terrain
Le système en bande L utilise une longueur d'onde de 25 cm qui permet à son signal de pénétrer dans le titre de la forêt. Cela permet au radar de mesurer l'humidité du sol et la glace de surface ainsi que les mouvements de terrain jusqu'à une fraction de pouce.