La controverse enfle autour de La France Insoumise (LFI) et de sa position vis-à-vis de la Chine. Après les déclarations de Sophia Chikirou, députée LFI, minimisant le caractère dictatorial du régime chinois, Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place Publique, monte au créneau.
Glucksmann critique la ligne de LFI
Dans une interview accordée au Point, Glucksmann n'hésite pas à qualifier la position de LFI de « fascination pour les régimes totalitaires ». Il dénonce une « incapacité sidérante à faire la différence entre une démocratie et une dictature ». Ses propos font écho aux critiques formulées par d'autres figures politiques et médiatiques, qui s'interrogent sur les raisons de cette indulgence envers le régime chinois.
La polémique a débuté lorsque Sophia Chikirou a déclaré que la Chine n'était pas une dictature, mais plutôt un « système politique à parti dominant ». Ces propos ont suscité une vague d'indignation, notamment de la part de défenseurs des droits de l'homme et de représentants de la communauté ouïghoure, victime de répression en Chine.
Des divisions profondes au sein de la gauche
Cette affaire met en lumière les divisions profondes qui traversent la gauche française, notamment sur les questions internationales. Si certains, comme Glucksmann, prônent une condamnation ferme des régimes autoritaires, d'autres semblent plus réticents à critiquer la Chine, invoquant des considérations géopolitiques ou économiques.
- La position de LFI est-elle justifiée ?
- Comment concilier critique des régimes autoritaires et réalpolitik ?
- Cette affaire aura-t-elle des conséquences sur l'unité de la gauche ?
Seul l'avenir nous le dira. Mais il est clair que cette polémique a ravivé les tensions et mis en évidence les divergences idéologiques qui persistent au sein de la gauche.