Député RN Condamné! Doit Abandonner un Nom Qu'il Utilisait Depuis 30 Ans!

Coup de théâtre dans le monde politique français! Emmanuel Taché, député Rassemblement National (RN) de la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône, a été sommé par la justice de cesser d'utiliser le nom "de la Pagerie". Cette décision fait suite à une action en justice intentée par les descendantes de la famille Tascher de la Pagerie, une famille de la noblesse du Perche, qui se sont senties lésées par l'utilisation de leur nom à des fins politiques par le député.

Une longue bataille juridique

L'affaire a débuté peu après les élections législatives, lorsque les Tascher de la Pagerie ont découvert que M. Taché utilisait leur nom. Elles ont alors intenté une action pour usurpation de particule, arguant que le député profitait de la notoriété de leur nom. Selon un membre de la famille, "Il usurpe notre particule parce que c’est un nom illustre".

Décision de justice et conséquences

Le tribunal de Lille a donné raison aux plaignantes, ordonnant à M. Taché de cesser d'utiliser le nom "de la Pagerie" à partir du 1er octobre 2025, sous peine d'une amende de 200 euros par infraction constatée. Il a également été condamné à verser 5 000 euros de dommages-intérêts et à publier la condamnation sur son compte Facebook.

Les Tascher de la Pagerie se sont félicitées de cette décision, la qualifiant de "victoire solide face à un adversaire bien entouré". Elles ont souligné que le jugement est exécutoire, même en cas d'appel du parlementaire.

Pourquoi ce nom?

M. Taché a expliqué avoir commencé à utiliser le nom "de la Pagerie" dans les années 1990, afin de se démarquer dans le milieu professionnel, notamment dans les secteurs de la haute couture et de l'audiovisuel. Cependant, la justice a estimé que cette utilisation causait un préjudice à la famille Tascher de la Pagerie, en particulier compte tenu de l'engagement politique du député.

Cette affaire soulève des questions intéressantes sur l'utilisation des noms de famille et les limites de la liberté d'expression. Reste à voir si M. Taché fera appel de la décision.

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