La justice française est critiquée pour sa gestion d'une affaire de menaces de mort à l'encontre de la journaliste Dora Moutot et de la militante féministe Marguerite Stern. Le parquet de Paris a classé sans suite la plainte déposée contre le groupuscule d'ultragauche Paris-luttes.info, qui avait lancé des appels au meurtre à l'égard des deux femmes.
«Transmania» : Un livre controversé au cœur des menaces
Moutot et Stern sont les co-autrices du livre «Transmania», qui aborde les dérives de l'idéologie transgenre. La publication de cet ouvrage a suscité de vives réactions et a conduit à des menaces explicites de la part du collectif Paris-luttes.info.
Des menaces ultraviolentes et une enquête critiquée
Le collectif a publié une tribune en ligne appelant à «l’éclatage de têtes» des deux femmes, revendiquant même l'utilisation de la «matraque télescopique». Ces menaces ont entraîné l'annulation de plusieurs séances de dédicaces et de présentation du livre. Le ministère de l'Intérieur a même envisagé une protection rapprochée pour les victimes.
Malgré la gravité des menaces et les conséquences directes sur la vie des deux femmes, la justice n'a pas réussi à identifier les auteurs de la tribune. L'enquête a été jugée «a minima» et «bâclée», laissant l'impression que la justice n'a pas pris la menace au sérieux. Cette situation soulève des questions sur la capacité de la justice à protéger les personnes menacées et à lutter contre l'incitation à la violence en ligne.
- La plainte a été classée sans suite faute d'identification des auteurs.
- Les victimes dénoncent un manque d'investissement de la part de la justice.
- L'affaire met en lumière les dangers de la radicalisation en ligne et la nécessité d'une réponse judiciaire efficace.
Cette affaire met en lumière la complexité de la lutte contre les menaces en ligne et la nécessité d'une réponse judiciaire rapide et efficace pour protéger les victimes et dissuader les auteurs de tels actes.