Tension Maximale: Bayrou Face aux Questions Incisives de Mabrouk!
Dimanche 31 août, François Bayrou, Premier ministre, a fait face à un feu roulant de questions de quatre journalistes de chaînes d'information en continu. L'échange le plus électrique? Sans aucun doute, celui avec Sonia Mabrouk de CNews!
Alors que Bayrou sonnait l'alarme sur la dette publique et plaidait pour une réduction radicale des dépenses de l'État, Mabrouk l'a pris à partie sur sa propre responsabilité. Elle a pointé du doigt les votes favorables des députés MoDem aux budgets déficitaires depuis 2017 et son soutien à Emmanuel Macron. "Vous nous dites aujourd'hui en toute sincérité et en vérité que vous avez lutté contre la dette, mais vous avez voté pour la dette. Alors n'êtes-vous pas responsable de la situation autant que les autres?", a-t-elle lancé, sans mâcher ses mots.
Bayrou a répliqué en dénonçant une tentative de déstabilisation. "Si vous croyez que vous allez, avec le sourire et gentiment, m'entraîner à ne pas répondre à la question que j'avais proposée…", a-t-il rétorqué, avant de tenter de recentrer le débat.
Un Premier Ministre Isolé?
Interrogé sur l'absence de négociations récentes depuis la présentation du budget à la mi-juillet, le Premier ministre a semblé minimiser la situation, soulignant qu'il était le seul à ne pas être en vacances à Paris. Une déclaration qui a suscité des réactions.
Un Clin d'Œil Béarnais pour Conclure
De manière plus inattendue, en fin d'interview, interrogé par le journaliste Suisse Darius Rochebin sur la manière de dire "bonne chance" en béarnais, François Bayrou a conclu son intervention par quelques mots dans sa langue natale, empreints d'espoir et de détermination.
Ce moment insolite a permis de détendre une atmosphère particulièrement tendue, tout en rappelant l'attachement du Premier Ministre à ses racines.
L'interview a été diffusée à huit jours d'un vote de confiance à l'Assemblée Nationale.