L'affaire « Jean Pormanove » continue de faire des vagues. L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), habituellement discrète, a finalement brisé le silence et répondu aux questions de Mediapart concernant son rôle et celui des services chargés de lutter contre les contenus illicites en ligne, suite aux révélations de décembre 2024 concernant la plateforme Kick.
Arcom Se Défend... Mais Les Zones d'Ombre Persistent
L'Arcom affirme n'avoir été saisie qu'à la suite des demandes de Mediapart et de la Ligue des droits de l'homme avant le 18 août. L'autorité de régulation confirme également que l'Office anticybercriminalité n'avait entrepris aucune action concernant Kick avant le décès du streamer Jean Pormanove. Ces révélations soulèvent de nombreuses questions sur la réactivité et l'efficacité des organismes de régulation face aux contenus problématiques diffusés en ligne.
Un Décalage Entre Les Actions et Les Attentes?
Cette affaire met en lumière un possible décalage entre les actions entreprises par les autorités et les attentes du public en matière de contrôle des plateformes en ligne. La question de la responsabilité des plateformes dans la diffusion de contenus illicites et la nécessité d'une régulation plus proactive sont au cœur du débat.
- Quelles mesures concrètes l'Arcom compte-t-elle prendre pour renforcer la surveillance des plateformes comme Kick?
- Comment garantir une meilleure coordination entre les différents organismes chargés de la lutte contre la cybercriminalité?
- Quel rôle les plateformes elles-mêmes doivent-elles jouer dans la modération des contenus?
L'affaire Pormanove est loin d'être close et soulève des enjeux cruciaux concernant la régulation de l'espace numérique et la protection des utilisateurs.